Les paras sautent à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
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Agrandir l'image Une pluie de petits parachutes verts parsème le ciel bleu alors que les deux avions CC130J Hercules larguent la force aéroportée. - Photo : cpl Lévesque, Affaires publiques 5 GBMC |
Par Philippe Brassard, journal Adsum
Plus de 80
fantassins du 5
Le groupe
comptait une soixantaine de fantassins de la compagnie A du
3
Un ciel bleu, du soleil et des vents faibles : toutes les conditions étaient réunies pour des sauts impeccables. Au total, chaque militaire a pu sauter deux fois, pour un total de 164 descentes en un jour.
Les «paras» se
sont envolés de l’aéroport de Québec à bord de deux avions CC130J Hercules
pilotés par des membres du 436
Les militaires ont
atterri quelques secondes plus tard dans un champ de patates recouvert d’une
mince couche de neige. Personne n’a été blessé. «À chaque fois que tu sautes
sans te blesser, c’est la meilleure journée de ta vie!», lance le major Nicolas
Gauthier, commandant de la compagnie A du 3 R22
Selon lui, le but de l’exercice était de maintenir les qualifications des parachutistes de la compagnie A et de la brigade. «Le parachutisme, c’est vraiment des mouvements mécaniques, de la drill. C’est important de sauter souvent pour être bon. Pour maintenir nos compétences, on doit donc sauter au moins une fois tous les trois mois.»
Le maj Gauthier se
dit très satisfait du déroulement de l’exercice. «L’objectif a été atteint. On
a eu des conditions météorologiques excellentes et un bon soutien de la part
des membres du 436
D’après le militaire, Sainte-Catherine est la ville parfaite pour pratiquer les opérations aéroportées, car on y retrouve des champs agricoles assez grands pour faire sauter toute une compagnie, à quelques minutes seulement de la Base Valcartier et de l’aéroport de Québec.
Par ailleurs, cela
faisait plusieurs années que les membres du 3 R22